La Sérénissime, comme on l'appelle parfois, est en effet un triomphe du génie et de la persévérance de l'homme. Venise a longtemps attiré les historiens, les voyageurs et les artistes en raison de sa géographie tout à fait étrange et de son histoire très ancienne.
De petit lieu de refuge dans la lagune vénitienne à force maritime dominante à une époque, puis à choc culturel actuel dans le monde entier, l'histoire de Venise n'a d'égal que son vaste labyrinthe de canaux.
Cet article retrace le parcours fascinant de la ville, de sa fondation à son héritage glorieux, en passant par ses périodes fastes et ses défis.
Visites et billets à ne pas manquer à Venise
Ve siècle - l'époque de l'effondrement et de la vue en Italie du Nord. Alors que les Huns d'Attila, puis les Lombards, balayaient les villes peuplées et prospères de la Rome impériale, les gens migraient pour trouver refuge.
Les îles entourent des zones déjà marécageuses et constituent un paradis naturel. Les réfugiés des villes comme Padoue, Aquilée et Altinum se sont dirigés vers ces îles où la protection était assurée par l'isolement de la lagune, ce qui la rendait sûre pour les envahisseurs peu familiers avec ces eaux traîtresses.
Les premières structures construites par les colons étaient des huttes temporaires en roseaux et en bois. Le désir de stabilité a toutefois apporté l'innovation. Ils ont enfoncé des piliers denses dans la boue de la lagune et y ont construit des fondations solides pour des maisons ou d'autres infrastructures.
Cette technique de construction est devenue la marque même du développement de Venise, permettant à la ville de résister à toutes les épreuves. Les ressources de la lagune, le poisson, le sel et les roseaux ont fourni de la nourriture et des marchandises pour maintenir la communauté en vie dans une phase très précoce. Ces premiers colons firent preuve d'une grande détermination et d'une grande intelligence, donnant naissance à l'une des villes les plus étonnantes de l'histoire.
Alors que la colonie se développait, ces îles encore dispersées commençaient à s'unir pour former une communauté cohésive. Les défenses naturelles de la lagune ont assuré la colonisation à long terme ; l'industrie originale des premiers Vénitiens a permis d'établir des contacts toujours plus étroits non seulement entre eux, mais aussi avec leur environnement immédiat.
L'économie principalement exploitée par cette communauté en pleine croissance comprenait la pêche, la production de sel et la construction de bateaux. Le sel, comme cela s'est produit sur une grande partie du littoral, est devenu particulièrement cher, échangé avec les villes de l'intérieur des terres et a relié Venise à un marché plus vaste.
Ainsi, l'administration de ces petites îles a évolué pour maintenir l'ordre et coordonner les efforts ; à l'origine, les dirigeants locaux ou tribuns dirigeaient le spectacle, mais un grand centre était désormais nécessaire.
Dans cette unification, la figure du duc ou du doge apparaît au VIIe siècle, comme une manifestation des aspirations collectives de la communauté. Cette stabilité politique et cette coopération entre les îles ont été établies pour assurer la croissance et le développement de Venise.
Au VIIIe siècle, Venise se trouve au carrefour d'importantes routes commerciales, ce qui la propulse au rang de creuset économique et culturel.
Elle relierait naturellement l'Empire byzantin et l'Europe occidentale grâce à son port naturel et faciliterait les échanges de biens, d'idées et de cultures. Ces premiers développements préparèrent le terrain pour l'émergence de Venise en tant que future grande puissance maritime.
Au VIIIe siècle, Venise commença à se libérer de l'Empire byzantin, qui exerçait un contrôle nominal sur la ville. L'élection de Paolo Lucio Anafesto au poste de premier doge en 697 marqua une étape vers l'autonomie et l'établissement de l'autorité d'autres doges à Venise.
Le statut de doge serait donc le signe avant-coureur de l'autonomie de la ville, les dirigeants vénitiens accordant une importance croissante à leur réseau commercial émergent.
Si unique par sa géographie et sa puissance navale que Venise pouvait monopoliser le commerce dans toute la mer Adriatique. Pour leur protection, une marine vénitienne protégeait les navires marchands des dangers potentiels, assurant ainsi la libre circulation de toutes ces marchandises telles que les épices, la soie et les métaux précieux.
Cette bouffée de protection allait durer, alors que la piraterie et la guerre menaçaient alors le commerce méditerranéen. Dès le XIe siècle, Venise devint une république maritime de premier plan qui noua des alliances avec d'autres, s'aidant elle-même par la diplomatie ou par la force militaire.
Les XIIIe, XIVe et XVe siècles ont été l'apogée de la puissance de Venise, l'âge d'or de Venise. L'expansion de l'empire maritime vénitien au cours de cette période a consisté à établir, organiser et développer des zones de collecte où des colonies et des comptoirs commerciaux ont été établis, contribuant ainsi à contrôler les routes de base. Parmi ces sites figuraient la Crète, Chypre et la Dalmatie, des régions relevant de la sphère d'influence vénitienne où les ressources et les ports étaient à la disposition de Venise.
La gloire de Venise fut encore renforcée par sa participation aux croisades, où des flottes entières transportaient des croisés des quatre coins du monde vers la Terre Sainte en échange de vastes sommes d'argent et de territoires.
Bien que cela fût impopulaire, une grande partie de l'attrait de la quatrième croisade en 1204 résidait dans les nombreux bijoux en or étincelants arrachés à Constantinople et qui ornent désormais des lieux tels que la basilique Saint-Marc.
Elle laissa à la postérité une incroyable supériorité navale et fut à l'origine du plus important chantier naval de Venise, l'Arsenal. Sans précédent, il pouvait produire des navires ; ainsi, la supériorité navale de Venise serait préservée et soutenue par ses politiques commerciales.
Un autre de ses héritages fut le développement de banques et de systèmes d'assurance fiables, renforçant les capacités des réseaux commerciaux qui bénéficiaient à la richesse de la nation.
Venise à cette époque n'était pas seulement florissante sur le plan matériel ; la ville devint un centre artistique respecté pour attirer des artistes, des architectes et des érudits. Cette intégration de la puissance économique et de la vigueur culturelle a fait entrer Venise dans l'histoire comme un phare de prospérité et d'innovation.
L'épanouissement culturel et économique de Venise
La Renaissance artistique
Avec son incroyable richesse et son culte des arts, Venise était en effet considérée comme un phare culturel à la période de la Renaissance. Elle occupe une place unique en tant que centre culturel et commercial qui a attiré dans ses filets certains des talents créatifs les plus étonnants de l'époque.
Titien, Tintoret et Bellini, parmi les plus célèbres, ont révolutionné le monde de l'art et laissé derrière eux des chefs-d'œuvre très admirés.
L'utilisation brillante des couleurs par Titien, peintes de manière dramatique par Tintoret et figuratives par Bellini dans ses représentations de thèmes religieux, montre la beauté et la profondeur de la réussite artistique vénitienne.
Mais ce n'est pas tout, Venise a également été attirée par l'art en termes de constructions architecturales. La basilique Saint-Marc était le symbole de la richesse de la ville en raison de ses mosaïques byzantines et de ses dômes dorés.
Le Palais des Doges était une autre merveille architecturale, combinaison parfaite de styles gothique et Renaissance, qui témoignait de la richesse et de la puissance de la République de Venise.
Les espaces publics tels que la place Saint-Marc et le pont du Rialto étaient richement décorés, ce qui, par exemple, mettait en évidence la dévotion à la beauté dans le monde.
En plus d'être une ville très orientée vers l'image, Venise avait sa gloire dans la musique et la littérature.
En faisant résonner le son des débuts de l'opéra, Monteverdi, qui se faisait entendre dans les imprimeries vénitiennes, a contribué à sa renommée, car Venise contrôlait, à cette époque, la renommée de l'opéra, si ce n'est de toutes les formes de musique, au niveau gouvernemental.
De plus, les imprimeries vénitiennes ont joué un rôle important dans la diffusion du savoir en produisant des livres pour les érudits et les lecteurs de toute l'Europe. À tout cela s'ajoutait la vitalité culturelle qui, en arrière-plan, scellait la position accordée à Venise en tant que phare d'espoir pour la créativité et l'ingéniosité à son âge d'or :
Stratégiquement située au carrefour de l'Europe, de l'Asie et du Moyen-Orient, Venise devint l'une des principales plaques tournantes du commerce mondial. Ses marchands et ses commerçants s'efforçaient de former leurs propres réseaux d'échange d'épices, de soie, de métaux précieux et d'autres produits de luxe grâce aux installations disponibles.
Le marché du Rialto était le cœur économique animé de la ville, où les marchands du monde entier se réunissaient pour faire du commerce.
L'Arsenal de Venise, un bel exemple des capacités vénitiennes en matière de construction navale, est également réputé pour démontrer la faisabilité de taux de production élevés dans ce domaine. L'Arsenal a ainsi maintenu l'incroyable capacité de produire rapidement des navires, favorisant ainsi la domination navale de Venise.
La marine vénitienne protégeait les navires marchands et exerçait l'influence de la République à travers la Méditerranée. La suprématie économique et la puissance militaire ont permis à Venise de consolider sa prééminence dans tous les domaines de la politique et du commerce européens.
Les banques et les finances ont établi des liens pour favoriser l'avancement de leurs pairs dans le domaine économique. Les banques vénitiennes ont facilité les transactions transfrontalières complexes. Des innovations telles que les lettres de crédit ont permis d'envoyer et de recevoir facilement des paiements dans le monde entier.
Ces innovations ont enrichi la ville et en ont fait un exemple pour d'autres régions d'Europe dans l'élaboration de modèles de systèmes économiques.
Un tel succès économique s'est également traduit par une effervescence culturelle. Le commerce enrichit les travaux publics, les activités artistiques et les événements pour le citoyen ordinaire, ce qui donne lieu à une ville prospère et culturellement dynamique.
Venise a donc connu un phénomène de vitalité tout à fait unique et impressionnant pendant son âge d'or.
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Les XVe et XVIe siècles marquent le début du déclin de Venise en tant que grande puissance maritime. L'ascension de l'Empire ottoman, qui contrôle pratiquement tous les territoires cruciaux et la quasi-totalité des routes commerciales de la Méditerranée, constitue en effet une menace majeure pour la domination maritime vénitienne.
Plusieurs pertes critiques, en particulier la perte de Chypre et la réduction de l'hégémonie vénitienne en mer Égée, ont détérioré ce qui restait de la position stratégique de la République.
La découverte de nouvelles voies de commerce à l'époque des Grandes Découvertes a anéanti le dernier élément économiquement important de Venise.
L'océan Atlantique devint le nouvel axe du commerce mondial, des nations telles que l'Espagne et le Portugal commençant à assumer le rôle de Venise en tant que principaux canaux d'importation en provenance d'Amérique et d'Asie.
Ces nouvelles routes ont été présentées comme des tournants qui ont diminué la capacité de Venise à être compétitive et à jouer un rôle important à l'échelle mondiale.
Même si tous ces éléments faisaient déjà partie des nombreuses causes du déclin de Venise, cela ne suffisait pas à expliquer ce déclin. L'oligarchisation croissante a permis à quelques-uns de concentrer le pouvoir ; et avec un pouvoir si immense entre les mains d'une petite élite, la République a souvent été défaillante dans ce domaine.
Cette exclusion inhérente ne faisait qu'accroître le mécontentement de l'ensemble de la population, empêchant le gouvernement de se libérer des vieilles idées alors que la concurrence extérieure ne faisait qu'aggraver la situation.
La ville, comme beaucoup d'autres, a été ravagée par des pandémies telles que certaines épidémies de peste. Celles-ci ont eu pour effet d'isoler de nombreuses personnes des villes et de réduire les ressources humaines dans le développement économique et physique des villes.
Malgré cela, Venise restait encore, sur le plan culturel, vivante. Les écrivains, les artistes et les musiciens ne se décourageaient pas et continuaient à produire des œuvres qui donnaient de la force pour lutter contre le déclin continu de la ville.
Les doubles problèmes internes ont encore compliqué le déclin de Venise. Autrefois si oligarchique, la république était entre les mains de très peu d'élites. Ce type de régime élitiste, qui excluait les masses populaires, a engendré un profond mécontentement, empêchant le gouvernement de se défaire des vieilles idées, tandis que la concurrence extérieure continuait d'étouffer ces situations.
Ces pandémies ont également assiégé Venise, avec des cas extrêmes de peste. Elles ont décimé la population et affaibli la main-d'œuvre et l'économie de la ville. Pourtant, Venise est restée aussi dynamique que jamais sur le plan culturel.
Les écrivains et les artistes ont continué à produire, tout comme les musiciens. Ils s'enlisèrent quelque peu sous le poids de la culture de la ville, mais produisirent des œuvres résilientes qui révélèrent la véritable essence de la ville. Dans ces crises, Venise accorda une grande importance à la préservation de son patrimoine culturel et historique.
L'influence politique et économique peut s'affaiblir, mais l'héritage artistique et historique reste une source inépuisable de fascination et d'admiration. Même dans ses moments les plus difficiles, Venise tient bon grâce à l'ingéniosité et à la volonté de ses habitants.
Avec la chute de la République de Venise face à Bonaparte en 1797, un millénaire et un peu plus ont marqué la fin d'une page dramatique de l'histoire de l'une des créations politiques les plus anciennes et les plus fortes du monde. L'invasion de l'Italie du Nord par Napoléon Bonaparte a immédiatement menacé l'existence de Venise pendant les guerres de la Révolution française.
Affaiblie par des conflits internes au fil des siècles ainsi que par des pressions extérieures, la République, dans l'ensemble, ne pouvait pas être assez forte à l'époque pour résister aux forces françaises en marche. Le dernier doge, Ludovico Manin, abdiqua le 12 mai 1797, dissolvant ainsi de facto la République prima facie sans aucun combat.
Puis vint le traité de Campo Formio, en vertu duquel la France et l'Autriche devaient céder Venise et le reste de son territoire à l'Autriche. L'accord, qui marqua la fin de la souveraineté vénitienne en tant qu'unité géographique, était en soi emblématique de l'évolution des rapports de force en Europe.
La perte de son indépendance fut un tournant dramatique pour Venise : la ville, qui était un puissant empire maritime, devint un avant-poste provincial périphérique de conquête étrangère. Si Venise allait rester une ville d'importance culturelle et historique, elle allait voir son importance politique diminuer considérablement.
Pendant l'occupation autrichienne de Venise, la ville entra dans une phase de stagnation politique et culturelle. La ville autrefois florissante se révéla être une très fine ombre d'elle-même. Son économie était principalement en concurrence avec de nouvelles réalités plutôt que de gagner sa place.
Ils ont infiltré les intérêts impériaux dans tous les recoins au détriment de la liberté ou de la prospérité des Vénitiens. Pourtant, c'est à ce moment que le nationalisme a commencé à s'infiltrer dans l'esprit des Vénitiens, dans le cadre d'un mouvement élargi pour l'unification de l'Italie.
L'identité culturelle et historique de Venise est devenue le cri de ralliement de ses citoyens. L'art et la littérature se sont tournés vers le passé glorieux de la ville pour rappeler au peuple son potentiel.
Les déceptions amères causées par la domination étrangère se traduisirent par des protestations et des agitations en faveur de l'indépendance. Cet esprit de résistance et de fierté culturelle jouera un rôle crucial dans l'unification finale de l'Italie, alors que les Vénitiens naviguaient vers leur destination tant rêvée - un État-nation moderne - malgré de telles difficultés.
En 1866, Venise fut incorporée au Royaume d'Italie après la troisième guerre d'indépendance italienne. Affaiblis par leurs défaites ailleurs en Europe, les Autrichiens cédèrent simplement Venise à l'Italie et se retirèrent après une brève occupation, marquant une nouvelle histoire pour les Vénitiens, une fois de plus une lueur d'espoir pour la modernité et une importance renouvelée.
Cette unification a entraîné des changements radicaux à Venise. Les améliorations apportées aux infrastructures, telles que les chemins de fer et les ponts, ont permis de relier plus efficacement les villes au continent.
Même limitée par la géographie unique de Venise, l'industrialisation a diversifié l'économie, qui dépendait depuis longtemps du commerce et du tourisme. Des initiatives d'urbanisme durable ont cherché à trouver un équilibre entre la préservation et la modernisation de Venise afin qu'elle puisse affronter avec succès les réalités de l'ère moderne sans compromettre son charme historique.
Le XXe siècle a offert à Venise une combinaison des plus complexes de problèmes et d'opportunités. Les deux guerres mondiales ont certainement été durement ressenties dans cette ville remarquable, qui a dû faire face à la misère économique et à la menace de destruction physique. Cependant, la résilience d'une ville parvient toujours à se manifester d'une manière ou d'une autre.
Des investissements privés et publics ont été consacrés à la restauration des monuments architecturaux de Venise. Venise est alors devenue une destination culturelle et une capitale du tourisme. La ville a ainsi attiré la Biennale de Venise, inaugurée en 1895, et le Festival du film de Venise, qui a débuté en 1932, fermement dans son orbite.
La venue de ces prestigieux rassemblements à Venise a accueilli des artistes, des cinéastes et des intellectuels du monde entier ; la ville a ainsi réussi à maintenir sa pertinence sur la scène mondiale. L'industrie s'est développée comme le blé avec la fortune assurée d'être l'un des piliers de l'économie de la ville pour construire son statut culturel.
Horaires d'ouverture : en général, les monuments historiques et les sites culturels de Venise ont des horaires irréguliers. La basilique Saint-Marc est ouverte de 9 h 30 à 17 h 15 en semaine. Les dimanches et jours fériés, les horaires sont réduits. Le palais des Doges ouvre tous les jours à 9 h et ferme à 18 h.
Les heures d'ouverture de lieux tels que la Gallerie dell'Accademia et la Collection Peggy Guggenheim sont similaires à celles mentionnées ci-dessus, mais les personnes intéressées doivent consulter leurs sites respectifs pour connaître leurs heures spécifiques.
Meilleur moment pour visiter : Le printemps (d'avril à juin) et le début de l'automne (de septembre à octobre) sont les meilleures périodes pour visiter Venise. Pendant ces mois, le temps est agréable et les foules moins nombreuses, ce qui permet aux touristes de profiter plus tranquillement de leur visite.
Code vestimentaire et conditions d'entrée : Il est conseillé aux visiteurs de respecter un code vestimentaire modeste lorsqu'ils visitent les sites culturels et religieux de Venise.
Prix d'entrée : L'entrée à la basilique Saint-Marc est gratuite, mais des frais s'appliquent pour les sections spéciales telles que le musée, le trésor ou la Pala d'Oro.
Billets combinés : Les billets combinés vous permettent d'accéder à toutes les attractions importantes de la ville, telles que le Palais des Doges, le Museo Correr et le Musée archéologique national. Ces pass permettent de gagner du temps et sont pratiques, surtout pour ceux qui souhaitent visiter de nombreux sites.
Réserver en ligne : En effet, il est préférable de réserver en ligne à l'avance pour éviter de passer plusieurs heures dans les files d'attente, surtout en haute saison touristique. Les sites en ligne proposent souvent des billets électroniques et des billets coupe-file, qui garantissent à tous une expérience agréable lors de la collecte et de l'entrée.
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De sa naissance en tant que refuge à son ascension en tant qu'empire maritime et joyau culturel, l'histoire de Venise témoigne de la créativité et de la ténacité de l'homme.
Avec le recul, la beauté et l'ingéniosité de la ville perdurent ; il est impératif que la valeur historique de Venise soit reconnue et que sa préservation soit encouragée afin que les générations futures puissent l'apprécier.
Plusieurs facteurs sont à l'origine de l'affaissement de Venise :
Compactage naturel : les structures érigées dans toute la ville exercent une pression sur les sédiments sous-jacents, ce qui entraîne un compactage progressif.
Extraction des eaux souterraines : l'extraction des eaux souterraines à des fins industrielles au XXe siècle a accéléré l'affaissement.
Élévation du niveau de l'eau centimètre par centimètre : l'élévation lente mais régulière du niveau de la mer due au changement climatique a encore aggravé les problèmes d'inondation et d'affaissement à Venise.
Le projet MOSE a été lancé pour lutter contre les inondations et assurer la sécurité des infrastructures.
Venise est un archipel d'îles, construit sur 118 petites îles séparées par des canaux et reliées par plus de 400 ponts.
Gondoles : Ces bateaux traditionnels à fond plat qui naviguent sur les canaux étroits sont la marque de fabrique de la ville.
Basilique Saint-Marc : Ce célèbre monument religieux est un exemple d'architecture byzantine et abriterait la relique de Saint Marc l'Évangéliste.
Verre de Venise : L'île de Murano, à Venise, est connue pour sa verrerie depuis le XIIIe siècle.
Carnaval de Venise : Ce festival annuel est célébré avec des masques et des costumes extravagants, symbolisant la culture de la ville.
Le choix de situer Venise sur les îles de la lagune était motivé par des raisons défensives. Les lagunes offraient une protection naturelle contre les invasions, permettant ainsi aux premiers Vénitiens de créer une colonie sûre et libre.
De plus, le fait d'être située sur la lagune était un avantage pour le commerce, permettant à Venise d'être une plaque tournante entre l'Orient et l'Occident. Les voies navigables permettaient le transfert facile de marchandises et de personnes, favorisant ainsi la croissance économique et le développement de la ville.
L'histoire de Venise remonte au début du Moyen Âge, lorsque des personnes venant de l'Italie continentale tentaient d'échapper aux invasions barbares. Ils s'installèrent sur les îles de la lagune de Venise, et formèrent ce qui devint une communauté très fière et indépendante, transformée plus tard en une puissante république maritime.
Pendant des siècles, Venise devint un royaume commercial reliant l'Europe à l'Orient, générant richesse et importance culturelle grâce au commerce.
Sa position géographique et sa puissance sur les mers lui ont permis de contrôler les routes commerciales, tandis qu'une telle atmosphère existait pour que l'art et l'architecture s'épanouissent. Le système politique unique de la ville, dirigé par le Doge, la distinguera également dans l'histoire européenne.